Ne pas les démarrer en retard.
Dans une drôle de confusion de genre, nous nous comportons souvent en contexte professionnel comme en contexte personnel. La politesse exige que tous les convives soient réunis autour de la table avant d’entamer un repas ? Alors, nous faisons de même pour nos réunions. Nous attendons que tous les participants arrivent pour la commencer.
Or, en agissant de la sorte, nous légitimons le retard et donnons tort aux personnes ponctuelles. D’ailleurs, pourquoi faire l’effort d’arriver à l’heure, puisque nous serons attendus ? Cela crée une habitude de retard, voire une culture du retard.
Est‑il pour autant nécessaire de faire des remarques désobligeantes aux retardataires ?
Non, il suffit de démarrer la réunion à l’heure dite, indépendamment des personnes présentes. Les retardataires se feront discrets. Et, en très peu de temps, sachant que les réunions commencent à l’heure, les participants arriveront à l’heure.
Mais pourquoi accorder de l’importance à l’heure de démarrage des réunions ? En faisons‑nous un marqueur de respect ? Est‑ce de la psychorigidité ? Pas tout à fait.
Dans des contextes fortement évolutifs, les synchronisations sont fréquentes. Pour être efficaces, les réunions doivent être courtes. Donc l’horaire de début doit être respecté.
Là où certaines équipes mettent 15 min. avant que les réunions ne démarrent de manière effective, d’autres font des réunions en 12 min.
La réunion des uns tient dans le retard des autres.