Lundi matin, dans la grande salle de réunion, les points de complexité s’enchevêtrent avec les points de vélocité.
Dans la petite salle adjacente, ils virevoltent au dessus d’interminables discussions.

Jeudi après‑midi, un atelier est planifié qui a pour thème : « Comment bien utiliser les points de vélocité ? ». On y apprendra que comparer la vélocité de différentes équipes n’a pas de sens. Sans se poser la question si, pour une même équipe, comparer la vélocité entre deux sprints, en a un, de sens.
Bien entendu, lors de la rétrospective, nous comparerons les points sur lesquels l’équipe s’est engagée versus ceux réalisés.
Le service juridique envisage d’utiliser les points dans ses contrats.
Les points de complexité et de vélocité sont partout.
Vraiment partout ?
Pas tout à fait.
Dans le manifeste Agile ? Il n’y a ni point de vélocité, ni point de complexité.
Dans le Scrum Guide? Point de point.
Dans l’eXtreme Programming ? Des points, il n’y en a point.
Dans Kanban ? Pas l’ombre d’un point.
Les points vélocité et de complexité sont partout ; sauf dans les méthodes agiles.
Point.